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Ce billet s’adresse à des utilisateurs plus averti que de simples débutants découvrant Linux, sinon ces derniers risque de perdre patience.
En effet la distribution ArchLinux s’avère être un peu plus complexe à installer et utiliser qu’Ubuntu ou Mandriva par exemple. (Attention : je ne dis pas que ces distributions sont moins complètes ou moins performantes, loin de là).

Cela dit, commençons …

En résumé, ArchLinux est une distribution proche du Slackware. Elle ne possède pas de version à proprement parler car elle a adopté le principe de « rolling release« . Autrement dit, en constante évolution. Il faut quelques connaissance et une certaine habitude des systèmes Linux pour pouvoir l’utiliser sans s’arracher les cheveux. Cependant, ArchLinux se veut d’une extrême simplicité. Il n’y a pas de superflu par défaut, et grâce à la communauté et aux dépôts tout de même bien fourni, il est facile d’en faire bon usage.

  • Installation

En tout premier lieu il s’agit de récupérer les images le plus simple étant de se rendre sur http://archlinux.fr/telecharger puis d’y sélectionner son infrastructure. Télécharger et graver.

Pour une installation classique, le déroulement qui suit est approprié. Pour d’autres modes d’installation ou pour de plus amples détails : http://wiki.archlinux.fr/Installation.

Après avoir passé la séquence de boot, dans la console root ouverte : /arch/setup

La sélection du clavier et quelques validations ne devraient pas poser de problèmes. Nous arrivons au menu d’installation :

Il est important d’effectuer chacune des actions complètement et dans l’ordre pour le bon fonctionnement de l’OS.

Select Source : Pour une installation par internet le mieux est core-remote puis choisir http://mir.archlinux.fr comme miroir de téléchargement (de préférence). Ou choisir core-local pour une installation par le cd.
Pour la configuration réseau si vous ne savez pas ce que vous faites, laissez les champs vide, et sélectionnez juste l’option « DHCP »

Set Editor : Ici il s’agira uniquement de sélectionner votre éditeur par défaut en console. (En gros Nano pour les débutants, vi pour les experts)

Set Clock : Pas besoin de détails ici, vous aurez compris. Sélectionnez éventuellement l’option ntp pour synchroniser l’heure avec un serveur.

Prepare Hard Drive : Certainement la partie la plus délicate, le partitionnement de vôtre/vos disques.

Auto Prepare : Le disque est configuré automatiquement (! Notez que le disque est entièrement formaté et utilisé !)
Manually Partition Hard Drives : Pour un partitionnement manuel avec cfdisk. (Un tutoriel verra le jour). Ce qui implique que vous devrez obligatoirement passer par l’étape suivante :
Manually Configure block devices : Vous pouvez ici définir les points de montage de chaque partition
Rollback last filesystem changes : A sélectionner en cas d’erreur de votre part, ce qui restaurera le système si aucune modification importante n’a été faite.
Return to main menu : Quand le partitionnement a été correctement configuré.

Select Packages & Install packages : Choisissez en premier lieu le chargeur de démarrage grub reste un choix standard. Par la suite sélectionnez base qui contient les paquets de « base » essentiels. Si vous prévoyez de faire du développement ou tout au moins la compilation de sources, cochez également base-devel. L’installation ne devrait pas poser problème.

Place aux premiers véritables réglages et la configuration de votre système.

  • Configuration

Voici (provisoirement) une liste des principaux fichiers de configuration de votre nouveau système :

/etc/rc.conf : Configuration générale.
/etc/fstab : Configuration des points de montages.
/etc/resolv.conf : Configuration des serveurs DNS.
/etc/pacman.conf : Configuration de pacman.

A noter que tout les fichiers de configurations sont commentés, et grâce à la communauté ArchLinux vous n’aurez par grand mal à vous y retrouver.

  • Interface

(A venir) Installation d’une interface graphique.

 

note : Ce billet fera prochainement l’objet d’un tutoriel complet.